Dimanche 18 Juin dernier nous n'avons pas pu résister de courir voir les Brian Jonestown Massacre au Rockstore de Montpellier avec en première partie les RocKandys, c'était l'occasion pour nous de les rencontrer et de leur poser quelques questions...




Unknown Magazine : Qu’est ce qui se cache derrière le nom The RocKandys ?

Thibault
: C’est toujours assez compliqué de trouver un nom de groupe en fait. Quand on a commencé en 2007, il n’y avait pas de batteur ni de bassiste, nous n’étions que trois.
C’est venu un peu comme ça, rockandys c’est le sucre d’orge, il y a un côté sensuel, un côté coquin que l’on pourrait avoir dans la musique. Il y a aussi le côté Andy Warhol pour le pop-art.
Rikke : Notre musique est très mélodieuse, il y a beaucoup de couleurs, ça faisait une bonne allusion au côté sucré et au pop-art, mais en même temps au rock psychédélique.


Unknown Magazine : Parlez-nous de votre rencontre.

Rikke : Au départ j’ai rencontré Thibault, c’était dans un bar, on est tombés amoureux (rires) puis nous avons commencé à jouer de la musique ensemble. Je fais de la musique depuis que je suis toute petite ! Ensuite nous avons composé tous les deux et le groupe s’est au fur et à mesure agrandi, c’était vraiment pour l’amour de la musique.
Thibault : On avait la volonté de faire de la musique psychédélique. Ça s’est fait petit à petit ! Après tu as cette envie de continuer sans t’arrêter !


Unknown Magazine : On dit souvent que vos influences sont les Velvet Underground et les Brian Jonestown Massacre, est-ce-qu’il y en a d’autres ?

Rikke : Bien sûr ! On s’inspire énormément de musiques différentes. Dans la minimale, la musique électronique, la musique classique, un peu de tout. Il faut écouter toute sorte de musique parce que sinon tu n’avances pas.
Thibault : Rikke vient de Berlin, c’est pour ça qu’elle aime bien le côté électronique !



Unknown Magazine : Il paraît que votre musique est très proche du groupe qui joue ce soir, est-ce voulu ou pas du tout ?

Thibault : C’est une grosse influence. On les a vu en concert à Grenoble, puis nous avons écouté les disques et vu le film Dig ! en 2004, on écoutait les Brian Jonestown Massacre tout le temps ! Et tu écoutes aussi tous les groupes autour : les Warlocks, les Dandy Warhols et les Black Angels avec qui nous avons fait les premières parties. C’est sûr que ça influence énormément, peut-être même inconsciemment.


Unknown Magazine : Vous avez donc fait les premières parties des Warlocks, des Brian Jonestown Massacre et des Black Angels : est-ce-que vous réalisez cette chance de pouvoir tourner avec eux?

Thibault : La première chance a commencé lorsque nous avons fait les premières parties des Brian Jonestown Massacre en 2010, on faisait des petits concerts à droite à gauche et du jour au lendemain on nous a proposé sept dates pour tourner avec le groupe. Nous avons joué dans des supers salles. Ils choisissent les premières parties, ils ont donné la chance à un petit groupe français de pouvoir jouer avec eux. Ils ne sont pas forcément connus, mais les plus reconnus.
Les Black Angels nous ont proposé de jouer sur la moitié de leur tournée en Europe. Nous avons fait l’Angleterre, l’Allemagne, la Hollande, c’était vraiment cool. Pareil pour les Warlocks, ça s’enchaine, c’est du relationnel et de l’amitié. Tu partages même de la musique avec les groupes, comme tu partagerais de la musique avec ton pote !



Unknown Magazine : Vos derniers coups de cœur musicaux que vous nous conseillerez d’écouter ?

Rikke : Il y en a tellement !
Thibault : Le dernier CD que j’ai bien aimé, le groupe The Blue Angel Lounge, je les écoute pas mal. C’est Anton Newcombe qui nous en a parlé.
Rikke : J’ai découvert VCMG, ce sont deux DJs qui ont sorti un super album.
Thibault : On a écouté ça en arrivant, c’est le seul cd que l’on avait dans la voiture pour le trajet (rires) !


Unknown Magazine : Avez-vous un message à faire passer ?

Rikke : Pour moi dans la musique, le plus important, ce n’est pas forcément de faire passer un message à nous-mêmes, c’est quand tu peux le faire ressentir aux autres et quand tu peux les faire se sentir vivants.