4/11/10
CARIBOU + IAROSS + ANDROMAKERS
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VICTOIRE 2


Le Jeudi 4 Novembre 2010 était le jour béni de la semaine. En tête d’affiche de Victoire 2, le grand Caribou, seulement deux dates en France, et par chance j’ai pu avoir l’occasion d’en profiter.
Avant toute chose, il faut se mettre en condition, Caribou, mis à part être « un cervidé des régions arctiques et subarctiques de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du Nord » est aussi un groupe d’ electro-pop psychédélique créer par Dan Snaith, qui affirme bien son identité canadienne, comme le montre si bien le nom du groupe.
En première partie Iaross et Andromakers, deux groupes amateurs du sud de la France.
Iaross, c’est Germain Lebot et Nicolas Iarossi, un duo pop-folk français à texte. Sur scène : batterie, triangle, guitare, à ma grande surprise un violoncelle et différentes percussions. Il y a comme une parfaite harmonie, Nicolas Iarossi est un poète, dans la set list se glisse Spleen de Charles Baudelaire, pour une fois, changement de registre, nous n’avons pas vraiment droit à un « concert » mais à une récitation de poésie, et dans le public, règne un silence absolu, comme s’il était envouté. On voit qu’il y a un réel travail sur les paroles, qu’ils portent un réel intérêt à la création artistique. Dans certains morceaux, il y a comme un appel à une liberté tant rêvée, et parfois, à un amour éternel, à un épanouissement. Nicolas Iarossi rappelle les années Noir Désir. Sa voix a quelques intonations de Bertrand Cantat. Une première partie qui se termine dans l’applaudissement, avant de passer au duo électronique Andromakers.
Nadège Teri et Lucille Hochet alias Andromakers est un duo electro-pop, mi-Cocorosie vocalement mi-Au Revoir Simone instrumentalement. Un peu déçue de la prestation étant donné que la basse des amplis était trop forte, ce qui ne permettait pas d’être attentif au set. Une seule chose était obsédante : Caribou.
Lumières éteintes, une foule en délire, des hurlements, Dan Snaith débarque sur scène avec sa troupe, et une euphorie indescriptible arrive assez rapidement. Il commence le set avec Kaili, un des titres les plus attendus du concert, en plus de Sun et d’Odessa. Le plus impressionnant reste les deux batteries, mais le plus marrant est aussi cette « tradition » de jouer en chaussette. On voit très bien l’investissement en live, si l’on reste bouche-bée de l’album Swim, on risquerait alors la crise cardiaque en assistant au concert, des étoiles pleins les yeux, le cœur qui bat si fort, Dan Snaith a le pouvoir de nous séduire en un claquement de doigt. Je ne compte même plus le nombre de fois où je suis restée scotchée les yeux sur les deux batteries, et la voix de Dan au moment de Sun hypnotise le public. Un seul adjectif pourrait qualifier ce concert : bluffant.

malheureusement nous n'avons pas pu faire de photos de concerts, veuillez-nous en excuser.


2 Comments

Rod a dit…

Rahhh Sun, cet hymne magnétique et envoutant..

MARION L. a dit…

En fin de compte j'ai pas été aux Indisciplinées, souci de logement, mais j'avais déjà vu Caribou à la Route du Rock et ouais, là-bas aussi c'était dingue.