Leave No Trace nous fait voyager une fois de plus entre le continent Américain et Africain, l’album commence avec « The Dive » titre très enivrant et très dansant, tout comme leur single « Wild Window » aux mélodies largement efficaces pour nous donner l’envie de danser. Mais il n’est pas aussi vif pour autant que l’éponyme. En effet il semble plus détendu (« Tel Aviv » « Manmal » « Leave No Trace ») et moins spontané que « Nadine » « Yam Lo Mosheh » ou encore « Surprise Hotel » ce qui est un peu dommage quand on sait que les Fool’s Gold ont une bonne réputation sur scène. Lewis Pesacov cite parmi beaucoup d’inspirations, Tinariwen, un collectif de musiciens touaregs, on retrouve notamment cet esprit sur « Balmy », « Manmal » ou encore « Narrow Sun ».
Si l’on devait choisir des qualificatifs décrire pour Leave No Trace : gaieté, harmonie et réjouissance seraient sans aucun doute les mieux appropriés, car nous respirons encore l’été –même s’il est bel et bien terminé- et la joie de vivre, joie de vivre que nous avons sûrement rangé au fond du placard pour laisser place à la mélancolie de l‘automne & aux disques folk du moment.
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