Eté 2010 : le sable chaud, la mer, les fêtes jusqu’à pas d’heure, mais surtout « Surprise Hotel » des Fool’s Gold, tube estival idéal pour passer un été parfait : de la joie, de la bonne humeur, de la danse, mais surtout une formation exceptionnelle, créée par le chanteur/bassiste Luke Top et le guitariste Lewis Pesacov, tous deux originaires de Los Angeles. Se mêlent alors de la pop, mais surtout de la musique africaine, leurs principales influences. À la différence des autres groupes les paroles du premier album éponyme Fool’s Gold sont en hébreux (difficile à chanter nous vous l’avouons), c’est assez rare et plutôt plaisant à l'oreille. Ils sont de retour avec un nouvel album, Leave No Trace, cette fois-ci plus dance mais toujours aussi afro-pop que le précédent.
Leave No Trace nous fait voyager une fois de plus entre le continent Américain et Africain, l’album commence avec « The Dive » titre très enivrant et très dansant, tout comme leur single « Wild Window » aux mélodies largement efficaces pour nous donner l’envie de danser. Mais il n’est pas aussi vif pour autant que l’éponyme. En effet il semble plus détendu (« Tel Aviv » « Manmal » « Leave No Trace ») et moins spontané que « Nadine » « Yam Lo Mosheh » ou encore « Surprise Hotel » ce qui est un peu dommage quand on sait que les Fool’s Gold ont une bonne réputation sur scène. Lewis Pesacov cite parmi beaucoup d’inspirations, Tinariwen, un collectif de musiciens touaregs, on retrouve notamment cet esprit sur « Balmy », « Manmal » ou encore « Narrow Sun ».
Si l’on devait choisir des qualificatifs décrire pour Leave No Trace : gaieté, harmonie et réjouissance seraient sans aucun doute les mieux appropriés, car nous respirons encore l’été –même s’il est bel et bien terminé- et la joie de vivre, joie de vivre que nous avons sûrement rangé au fond du placard pour laisser place à la mélancolie de l‘automne & aux disques folk du moment.