Après avoir enchaîné avec The Rascals et le sympathique Alex Turner avec les Last Shadow Puppets, Miles Kane opte pour une carrière solo (comme son collègue Turner et son Submarine EP) avec un premier album Colour Of The Trap.
Autant dire que les avis sont partagés : certains vont parier pour la réussite de cet album, d'autres préfèrent vanter le contraire. Qui a dit que Miles Kane n'était pas capable de grandir et de s'affirmer dans le rock britannique en passant par une carrière solo ? Ce disque sait nous convaincre. Convaincre parce que, varié. Parce qu'il flirte avec l'Oasis (on remerciera chaleureusement Noel Gallagher pour avoir participé à la production de cet album), mais aussi la pop des Beatles ainsi que les sixties des Ronettes (« My Fantasy » « Rearrange » « Better Left Invisible » « Quicksand » ) et le punk « Inhaler » qui peut rappeler parfois « The Glorified Collector » des Rascals. La mélodie de « Kingcrawler » nous remémore « The Age Of The Understatement » et la belle époque du merveilleux duo Kane/Turner virant presque à la nostalgie d'un album pop-sixties.
25 ans et déjà grand garçon, il n'aura donc jamais fini d'épater les jolies filles avec un look bien anglais, typé McCartney des années soixante et une voix des plus charmeuses sur laquelle on peut suffisamment se permettre de se dandiner (« Happenstance »). Ce n'est que le début d'une admirable carrière -dix ans déjà- qui ne fait que commencer & qui ne compte pas s'arrêter de sitôt.


2 Comments

D A N C E T O T H E T U N E R a dit…

Ah tu y étais finalement ? Je t'avais demandé par sms mais comme tu ne pensais pas y être, je ne te l'ai pas rappelé, c'est dommage !

D A N C E T O T H E T U N E R a dit…

Je ne suis pas restée bien longtemps mais effectivement, j'aurais dû te proposer qu'on se voit avant le concert !