Aujourd'hui, c'est un virage à 180 degrés que décide de prendre notre suédoise préférée. Wounded Rhymes semble être l'opposé du premier LP. Un album à la fois sombre et émouvant.
C'est en s'inspirant de la culture de ses parents, une culture hippie ainsi que celle de Los Angeles et du film d'Alejandro Jodorowsky "La Montagne Sacrée", que Lykke Li a confectionné cet album. Loin de son pays natal, c'est dans la banlieue d'Echo Park (Los Angeles) que puisent les inspirations de Wounded Rhymes, «je voulais m'imprégner de la contre-culture californienne proéminente des années 60 et des années 70, j'ai été séduite par la cohabitation du bien et du mal dans cette banlieue qu'est Echo Park, qui semble éternelle» confie-t-elle à propos de son second disque. Wounded Rhymes montrerait-il alors l'insensibilité ("Youth Knows No Pain") ? Il semble clair que Lykke Li se révolte, a de la haine à revendre, une façon de prouver ce "pussy power" .
Aussi créative qu'en musique, la douce suédoise opte pour un look beaucoup plus obscur, plus spirituel, pour inspiration dans son clip Get Some : les danses chamaniques, les rites religieux que l'on retrouve dans le film La Montagne Sacrée, axé sur le Christ, dont elle dit s'inspirer. Comparé à Youth Novels, elle prend un ton légèrement plus sérieux ("Youth Knows No Pain" "I Follow Rivers" "Get Some" "Rich Kids Blues") que sur ses premiers titres "Little Bit" "Dance Dance Dance" ou encore "I'm Good, I'm Gone".
Lykke Li semble avoir bien mûrit, et nous laisse un petit bijou, certes qui n'est pas parfait jusqu'au bout, mais tout de même classé dans les meilleurs albums de 2011.
One Comment
Ce dernier album est vraiment bon,et le remix de i'm good i'm gone par les Black Kids...! Waw! juste époustouflant!
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