L'année 2010 est, musicalement parlant, une réussite. Congratulations de MGMT, Contra Vampire Weekend, le retour des FOALS avec Total Life Forever, ou encore Beach House, Two Door Cinema Club, et bien d'autres que l'on guette de près derrière le rideau.
Souvenez-vous, il y a maintenant trois ans, la question se posait "tu connais ce groupe là, qui porte le nom du bruit d'un volant?" et alors à ce moment là on pensait que notre copain délirait ou était complètement ivre mais non, un nom à dormir debout, il aurait pu s'appeler "freins" "rétroviseurs" ou encore "moteur" mais non Klaxons c'est beaucoup plus classe en bouche, à la prononciation: Golden Skank, As Above So Below, It's Not Over Yet, la nu-rave du groupe nous éblouissant: un crash de météorite, qui surgit de nulle part, avec Myths Of The Near Future. Cette année ils sont de retour, avec un deuxième opus Surfin' The Void. Unknown Mag a donf surfé dans la vide, afin de découvrir ce qu'ils nous réservaient depuis un bon moment.


KLAXONS
SURFIN THE VOID


Alors voila, on est devant son disque, le coeur tremblant quelques (légers) frissons sur les bras, et hop on enclenche le CD dans la platine et le coeur palpite d'avantage. On jette un coup d'oeil à la pochette et là mince "un chat cosmonaute avec un casque presque à la Daft Punk, What The Fuck les gars?". À quoi s'attendre? Commençons par le commencement. À ce moment là, ça tonne dehors, les orages sont bien là, on pourrait croire qu'ils introduisent Echoes, mais non, le pur fruit du hasard, l'orage était juste de passage. Le choix du titre est plutôt étonnant, sachant que l'album est intitulé Surfing The Void, et que l'on pourrait s'imaginer dans l'espace dans le "vide", entre silence et infini, pourquoi entendre des Echoes? Le refrain est entrainant et provoque un séisme Echoes from the otherworld turn horizons into endless ever present et notons qu'à 2 minutes 33, cette basse et cette guitare qui nous secouent telle une tempête de sable. Un court instant de pase, avant de nous relancer dans le refrain, rebelotte Echoes from the otherworld turn horizons into endless ever present.
Et l'on a toujours cette impression d'être dans l'espace, une guerre des étoiles (The Same Space, Surfing The Void). Le début d'Extra Astronomical rappelle légèrement Isle Of Her.
"Nous étions un projet artistique qui a dérapé" c'est ce que déclarait le bassiste Jamie Reynolds en nous rassurant que "maintenant, nous sommes un groupe". Certes, un groupe, mais Surfing The Void n'est pas aussi dynamique et éblouissant que Myths Of the Near Future, il ne relève pas le niveau. Mais si Klaxons justifie que cet album, est plus travaillé, leur permettant de montrer enfin ce qu'est le véritable son Klaxons, que grand bien leur fasse alors.


One Comment

D A N C E T O T H E T U N E R a dit…

J'ai même pas pu écouter les chansons en entier tellement je trouvais la production, les lignes de chants, etc, bien souvent détestables. Dommage ...

Sinon, je suis en train de lire le fameux bouquin de John Robb sur Manchester, il est vraiment passionnant !