On a toujours pensé que la Belgique, c'était de la balle (cf: article The Tellers). En musique ou en photographie, dans n'importe quel art, la Belgique est en tête de liste.
Coup de coeur pour un photographe belge, Maxime Fauconnier, né sans le moindre doute avec un appareil photo dès sa naissance. Ce gars là, il a du talent. Ses photos nous comblent d'entrée. Les couleurs, les cadrages, New-York mis à nue, les photos de concerts. Absolument tout. Croyez le ou non, Maxime sera, un jour ou l'autre reconnu dans le monde de la photographie. Entretiens avec un garçon passioné.
INTERVIEW MAXIME FAUCONNIER
UNKNOWN MAG: D'où te vient cette passion pour la photographie?
Maxime Fauconnier : Il y a maintenant plus de quatre ans c'est vers le cinéma que je voulais me diriger. Puis après quelques expériences foireuses à l'université j'ai décidé d'entamer des études de photo. L'image en elle-même m'obsède, au cinéma comme en photographie, et je pense injecter dans mon travail pas mal de références à des réalisateurs et des films qui m'ont marqué, donc c'est un bon compromis.
Au début c'était clairement de l'expérimentation. J'ai appris sur le tas et je pense avoir eu de la chance d'être entouré de (très) jolies filles pour réaliser mes premiers portraits.
L'intérêt pour les photographies d'artistes, musiciens & jeunes qui m'inspirent est venu progressivement, naturellement.
UNKNOWN MAG: Cela fait trois ans, bientôt quatre que l'on suit tes blogs photos/portfolios: comment considères-tu ton travail aujourd'hui?
Maxime Fauconnier: Je pense être encore très loin de ce que je voudrais montrer... Ces dernières années j'ai testé l'argentique, le numérique, le portrait, la mode, et ces expériences m'ont aidé à me situer, à comprendre ce qui m'excitait réellement.
Maintenant que mes études sont terminées, si je jette un oeil aux différents portfolios et portraits réalisés - pour mes cours ou non, je peux sentir un intérêt flagrant pour les corps, ou plutôt les jeunes et leur rapport au corps, leurs attitudes.
UNKNOWN MAG: Il semble que tu aimes voyager, par exemple sur tes photos de NYC, capturer la "vie quotidienne" est important pour toi?
Maxime Fauconnier: En débarquant à New York, tu n'as pas le choix, tu es stimulé par la ville. Du moins photographiquement parlant. Y retourner seul fut une expérience très étrange pour moi. Je n'avais pas d'idée précise de ce que je voulais ramener comme images, j'y allais pour rencontrer des gens, voir où ils vivaient, comment ils fonctionnaient.
Que ce soit là ou dans une autre ville, je ne pense pas vouloir capturer la "vie quotidienne", j'essaie juste qu'il y ait une sorte de fil rouge dans les photos que je fais au cours de mes voyages. j'aime bien me focaliser sur des détails ou des visages, éviter les images qui crient "je suis à nyc". Mais j'avoue que c'est parfois inévitable.
UNKNOWN MAG: Comment se déroulent les shootings avec les groupes? (MGMT, WHB, Yeasayer) en gros est-ce-que le courant passe bien entre toi et les artistes?
Maxime Fauconnier: Chaque situation est différente. Soit je vais directement voir les musiciens après un concert, soit je passe des minutes (heures?) interminables sur gmail à tenter d'obtenir une rencontre avec un(e) artiste, soit j'essaie d'obtenir un pass photo au culot, et ça marche - de temps en temps.
Plus je shoote des artistes, plus je réalise que c'est l'équipe qui les entoure qui complique tout. mais il y a régulièrement de très bonnes rencontres.
La plupart des photos se font en quelques secondes (MGMT par exemple). Quand j'ai l'occasion d'échanger et de passer quelques minutes avec les artistes, c'est évidemment mieux. un de mes meilleurs souvenirs reste Alela Diane.
UNKNOWN MAG: Est-ce-que des magazines t'ont déjà proposé un contrat pour être un photographe officiel?
Maxime Fauconnier: Un contrat non, mais j'ai fait quelques photos pour Page ou Dazed&Confused.
UNKNOWN MAG: Un coup de coeur en 2010 même si l'année n'est pas encore terminée?
Maxime Fauconnier: Disons que j'ai été très content d'avoir vu these new puritans et crystal fighters cette année. Sinon, au cinéma, go get some rosemary.
UNKNOWN MAG: Une chanson de la décennie et de l'été ?
Maxime Fauconnier: Demain je te dirais quelque chose de différent mais bon... Ok. Tout cripple crow de devendra banhart. Ou le remix d'Arcadia d'Apparat par Telefon Tel Aviv.
Sinon pour l'été... la BO du Darjeeling Limited?
UNKNOWN MAG: Si tu as un petit message à faire passer (ou de la pub pour tes photos) c'est maintenant ou jamais !
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