On le sentait de loin, de très très loin, que Sea Of Cowards n'allait pas nous décevoir. Comme si Jack White nous avait prévenu à l'avance. Et pourtant... l'homme touche à tout, n'en a visiblement "jamais assez". The White Stripes, The Raconteurs, et aujourd'hui The Dead Weather, pas de quoi s'ennuyer.
Après Horehound qui avait soulevé les jupes des filles, provoquant un (petit) arrêt cardiaque, les Dead Weather reviennent avec Sea Of Cowards, telle une météorite s'écrasant sur la planète Terre.

On se rappelle de la première pochette, Alison Mosshart en gros plan, pas trop terrifiante, juste ce qu'il fallait pour avoir quelques frissons, mais la seconde cover, cette fois ci, illustre les quatre membres du groupes, Jack White, Alison Mosshart, Dean Fertita, et Jack Lawrence, et ce n'est pas de la rigolade. Pas le genre de visuel qu'on mettrait en quatre mètre par trois dans sa chambre pour faire de beaux rêves, mais qui, pourquoi pas, donnerait des idées pour Halloween 2010.

Du blues en voulez-vous en voilà. Aucun reproche à faire là dessus. Blue Blood Blues si électrique, aux guitares bien lourdes. Lick an ice cream cone, Crack a bone.
À 0:38 d'Hustle and Cuss
la batterie nous fait penser à I Cut Like A Buffalo, dès le début de The Difference Between Us les guitares nous annoncent déjà à quoi s'attendre : Alison s'emporte à 1:44 en haussant la voix, Let's Go When No One Can See Us And Find The Difference Between Us, et arrive un solo bien plus excitant que dix tasses de café ingurgitées à la suite, un des plus jouissifs de l'album. Visiblement, VV aime bien affirmer qu'elle est Mad, et nous rigole limite à la figure I'm Mad, Twenty Days, Make Me Mad. On a presque envie de répéter, de rappeler qu'à chaque solo (à 1:51 sur I'm Mad) dans Sea Of Cowards, le cerveau risque de prendre cher, le coeur aussi, mais anyway, cet album nous rends immortel. Suit le fabuleux Die By The Drop, résister à la mort on fera, avant de passer à I Can't Hear You qui nous laisse à peine le temps de digérer les cinq premiers titres, mais ne croyez pas vous en sortir aussi rapidement, Gasoline nous asperge d'essence avec des paroles d'une propreté fascinante I Love You The Most, I Do, When You're So Close To Me, I Can Smell The Gasoline. On se demande parfois, si Jack & Alison ne chercheraient pas à se provoquer mutuellement, paroles à tendance "je t'aime mais en fait non, je te déteste.", des riffs à provoquer une révolution hormonale.
Faire l'impasse sur Sea Of Cowards c'est être tout simplement, un lâche.




One Comment

Fœtus a dit…

Non, pas encore; j'attends qu'on me l'offre, comme le premier. Mais il est bien apparemment.