Si Monsieur Philippe Zdar (du groupe Cassius ndr) est au mixage, elle reste toujours autant maîtresse de ses textes. Adieu la période Jukebox avec les fabuleux « Metal Heart » et « Ramblin (Wo)man » qui frissonnaient en nous, Sun laisse place à un nouveau genre, à un « espoir » nous dit-elle. Plus vraiment de la folk légère mais de l’indie-rock qui s’affirme avec des titres comme « Ruin » et « Cherokee » où les paroles sont très facilement obsédantes et envoûtantes : « I never knew love like this, the wind the moon the Earth and the sky, I never knew pain like this when everything dies » (« Cherokee ») ; « What are we doin ? We’re sittin on a ruin » (“Ruin”) ou encore le titre “3,6,9” « 3,6,9 you drink wine, monkey on your back you feel just fine ».
On garde un avis partagé sur Sun : on peut être totalement séduit par cette idée de nouveau (« Manhattan ») comme être déçu et ne pas accrocher (« Real Life » et son synthé, qui a pas mal de difficultés à nous convaincre ; « Peace And Love »). Mais pourquoi vouloir blâmer une artiste aussi brillante que Chan Marshall ?