Fini le temps où l’on attendait comme le Messie un nouvel album des White Stripes, Jack White prend la route seul avec un premier album, Blunderbuss.
Après multiples projets derrière lui (The Dead Weather, The Raconteurs, son label Third Man Records) démontrant Ô combien Jack White est un génie de la musique, ce premier album solo nous laisse dubitatif. Que cherche-t-il encore à prouver à son public ? Son single « Sixteen Saltines » est certes très rock-garage comme un « Seven Nation Army » ou encore un « Girl, You Have No Faith In Medicine » mais le reste du disque ne séduit pas dans sa totalité, peut-être parce que l’on s’attendait à quelque chose de beaucoup plus énervé et moins « blues » (« Blunderbuss » « Missing Pieces » « Hip (Eponymous) Poor Boy »). « I’m Shaking » arrive plus ou moins à nous convaincre qu’il reste encore en lui des traces White Stripes (ou The Raconteurs) des années 2000 mais il est difficile d’accrocher, Jack White aurait-il voulu faire un disque mélangeant tous ses anciens projets en un album solo ? Malgré dire que c’est un projet plus « personnel », c’est ce que laisse ressentir Blunderbuss : un amalgame de genres musicaux parfois pénible à suivre.