Treize albums en bientôt treize ans, le treize ne porte pas malheur mais bel et bien bonheur pour Anton Newcombe et Brian Jonestown Massacre.
Deux ans après l’étrange Who Killed Sgt. Pepper? Anton Newcombe a pris son temps, s’est enfermé dans son studio à Berlin -une ville où « on lui fiche la paix » - pour réaliser le fabuleux Aufheben, un des meilleurs albums de toute leur discographie.

Il faut prendre en compte le changement du personnage, « fini » les excès d’autrefois place au « sérieux », on connait presque par coeur les mésaventures du groupe sur scène apparemment maintenant révolues. Si Anton Newcombe revient aux sources du psyché-folk des anciens albums (Bravery Repetition & Noise, Give It Back) avec des titres comme « Gaz Hilarant » « Stairway To The Best Party » ou « I Wanna Hold Your Other Hand », il s'aventure aujourd'hui dans du novateur et de l'original : des textes en français (« Illuminomi » « Seven Kinds Of Wonderful ») et en islandais (« Viholliseni Maalla »), la flûte qui accentue d’avantage le côté psychédélique de l’album (« Face Down On The Moon » « Illuminomi ») qui nous transporte et collerait largement à un film de Sergio Leone tel un Blondin dans le désert américain à la conquête de l'Ouest.

Il semble n’y avoir aucune limite, aucune convention, le leader des Brian Jonestown Massacre se laisse porter par ses inspirations et fait d’Aufheben un disque plus évadé, plus planant. Il faut l’avouer qu’ils nous avaient diablement manqué avec ce psyché-folk/rock qui autrefois nous transcendait la peau le sang la cervelle. Il fait sa réapparition cette année avec splendeur et l'on attend avec impatience de voir le résultat sur scène très prochainement.


One Comment

Dock a dit…

& personne pour se demander où sont passées les couilles dudit leader??
bon album quand même mais faut laisser pousser plus de poils si on veut un des "meilleurs albums"
Bisou