Sept ans d’absence, sept bonnes –et longues- années à patienter calmement pour ce cinquième album des Death In Vegas Trans-Love Energies sorti lundi dernier dans les bacs.
Richard Fearless n’a pas chômé, mais bien au contraire, a pris le temps de préparer méticuleusement ce disque aux diverses influences.
Si le nom de l’album est emprunté au groupe de la contre-culture Trans-Love Energies créé par John Sinclair (poète et ancien manager des MC5), les influences, elles, paraissent hétéroclites : du krautrock/coldwave des Kraftwerk (« Medication » , « Witchdance » et « Your Lofe My Acid » avec l’aimable participation de Katie Stelmanis d’Austra) au shoegaze des My Bloody Valentine (« Black Hole » ) ou encore des Jesus and Mary Chain.
Ce cinquième LP nous surprend, certainement parce que Fearless semble s’être très investi dans ce projet, comme si cet album définissait au mieux le groupe. Une fois de plus, ils arrivent à nous rappeler qu’ils sont les auteurs du génialissime « Girls », utilisé en bande-originale dans Lost In Translation de Sofia Coppola, parce que oui, Death In Vegas est aussi, mais surtout, un groupe qui réussit à nous faire voyager et à rendre leur musique cinématographique (« Savage Love » comme une apocalypse ou un générique de fin).