Après avoir longtemps méditer sur Congratulations des MGMT qui laissait planer le doute quant à la nouveauté du style, vient le moment où Connan Mockasin remue le couteau dans la plaie, avec son merveilleux album Forever Dolphin Love.
Ce jeune blondinet, débarque de nulle part, si ce n'est d'une terre lointaine de l'Occident qu'est la Nouvelle Zélande. Aurait-il côtoyé les dauphins durant l'écriture de ce disque ? Cela reste un mystère, mais ce qui est sûr et certain, l'aquatique domine l'album, un qualificatif certes retrouvé dans beaucoup de chroniques, mais qui définit inéluctablement Forever Dolphin Love.


Étrange. Bizarre. À la première écoute, on se demande ce qui est passé derrière la tête de Connan avec autant de psyché-pop (« Megumi The Milkyway » « It's Choade My Dear ») et de voix modifiées (« Faking Jazz Together »). Au fil de l'écoute, monsieur Mockasin réussit à nous replonger dans l'enfance, dans l'onirisme (« Unicorn in Uniform »), peut-être est-il atteint du Syndrome de Peter Pan inconsciemment.
Les quelques chansons live permettent d'avoir un avant goût de ses prestations scéniques : une atmosphère détendue, calme, et enchantée.
C'est un univers assez intime que nous peint Connan Mockasin, ignorant du songwriting comme il le dit si bien chez Gonzaï. Cet été, l'album du petit néo-zélandais sera l'idéale bande-son submarine pour aller nager au large de la mer ou encore de l'océan avec les dauphins.



2 Comments

Anonyme a dit…

Merci pour la découverte.

D A N C E T O T H E T U N E R a dit…

Oui, si ce n'était la timidité ... Très sympathique sur scène en tout cas !