Les Black Lips, ont toujours été des enfants sages, propres, polis, ou presque. Sur scène : vomis, poulets & prestations nues sont au programme. Des anges venus droit de l'Enfer.
Ils sont bel et bien de retour avec un septième album, où cette fois-ci, Mark Ronson prend les commandes de la production. Une première pour les Black Lips sachant qu'ils n'avaient auparavant, jamais eu recours au producteur. Mark Ronson a des doigts en or, ça ne date pas d'aujourd'hui : des albums solos (Versions, Here Come The Fuzz, Record Collection) au rôle de merveilleux producteur (Lily Allen, Amy Winehouse), tout ce qu'il saisit, « brille ».
Un album qui sonne toujours aussi faux (« Mr Driver » « Bone Marrow » ), mais on le sait très bien, les Black Lips sont réputés pour une qualité sale, qui fait avant tout le charme du groupe (« Go Out and Get it » « Dumpster Drive »). La touche Ronson donne un petit plus à l'album (« Family Tree » « Mad Dog ») mais ce que l'on pourrait y reprocher, c'est toute l'énergie concentrée sur les six premiers titres, les autres sont moins accrocheurs, on est presque lassé.
Arabia Moutain n'est certainement pas le meilleur album du groupe, même s'il détient des qualités. Ils cherchaient à faire danser les gens, c'est certes réussi, toucher au producteur, aussi, mais il manque ce petit quelque chose qui aurait pu qualifier l'album de parfait.